Les métiers du tourisme sont attirants car il se pratiquent dans les lieux inspirants et la perception des clients dans le cadre d’un séjour de vacances est toujours idéalisée par rapport au quotidien. Pour cette raison les porteurs de projets sont nombreux à vouloir changer de cadre de vie et se retrouver en responsabilité sur un projet d’hébergement, une base de loisirs, ou un site à vocation culturelle et patrimoniale.
Cependant pour passer du rêve à la réalité, le chemin comporte de nombreux obstacles qui expliquent la faible part de réalisation de projets. Voici en synthèse les points clés à appréhender :
- La conformité du site sur le plan de l’urbanisme avec un projet attractif, d’une capacité d’accueil suffisante pour permettre une économie pérenne et un montage financier réaliste . Tous ces points peuvent évoluer mais le choix du site impose des contraintes qui sont parfois rédhibitoires.
- La relation avec son environnement en premier lieu les élus qui sont la clef indispensable pour faire face aux contraintes techniques et administratives avec l’aide de leurs techniciens. Mais également vos potentiels partenaires d’activité, de restauration, commerces voir même vos concurrents sont autant d’éléments qui peuvent porter ou desservir votre projet.
- La définition d’un concept et d’un positionnement véritablement innovant face à la concurrence et pour les cibles de clients visés. Cela suppose d’avoir une expérience de projets comparables, et de savoir argumenter sur ses atouts quantifiables et perceptibles.
- Un réalisme sur l’exploitation économique : les activités touristiques sont soumises à de fortes variations d’activité. Pour faire face il convient de disposer de ressources humaines variables y compris son propre temps de travail. Une fois cette contrainte résolue, il convient de bien identifier la part des charges fixes et variables (consommables, blanchisserie) afin d’établir des prévisions réalistes
- Le montage financier repose sur plusieurs sources : les fonds propres, les emprunts, les subventions, les aides à la création, le financement participatif, les associés. Il est nécessaire que le projet dégage un excédent brut d’exploitation d’au moins 15% à 25% pour permettre de contribuer à ses investissements.