Prestations sur mesure
Le 20 septembre 2019 le syndicat Cinov Gefil a organisé avec l’appui de la fédération CINOV, une après-midi de réflexion concernant l’évolution du métier de consultant en tourisme.
Une trentaine de participants consultants, partenaires architectes et acteurs du numérique et de la donnée a interagie avec les animateurs et les témoignages vidéo sur les tendances lourdes et les perspectives du métier de consultant en ingénierie tourisme, loisirs, culture.
Selon Laurence Mory du cabinet Parcours les évolutions s’inscrivent en réponse à la réorganisation du secteur public qui a engendré des territoires aux dimensions et aux enjeux plus vastes.
La réponse des consultants doit intégrer plusieurs domaines de compétences (aménagement, habitat, tourisme, urbanisme) mais avec des connaissances précises sur les marchés, les techniques et les contraintes. La valeur ajoutée du consultant repose notamment sur le coaching dans la mise en œuvre du management avec les équipes et l’accompagnement à la prise de décisions.
La vision de Marc Espitalié du cabinet éponyme est différente
Son analyse du métier depuis 40 ans démontre que la réponse des consultants a totalement changée de cap en passant d’une logique de stratégie d’aménagement et de développement notamment sur les stations qui a connu un certain succès dans les 80 à 2000. Vers un prise de conscience que le tourisme est systémique : il est un élément d’attractivité, d’économie, d’emplois qui conforte l’habitat, les populations, la culture, l’environnement.
Le métier d’ingénierie touristique est devenu pluriel il intègre la question du renouvellement des équipements, de la relance de l’activité du suivi des équipes de maîtrise d’œuvre… à la fois psychologue et sociologue avec une vision prospective sur l’organisation des territoires.
Le consultant doit accompagner l’émergence et la construction de projets avec un rôle de médiateur auprès des élus, des acteurs institutionnels, des socio professionnels
La vision de Guillaume Cromer est porteuse d’un autre message
Le métier de consultant à une responsabilité dans les choix d’avenir pour les projets touristiques avec des prises de position concernant les impacts sur la planète. La vision prospective à long terme doit primer sur les considérations économiques à court termes.
Les besoins se concentrent sur l’accompagnement des politiques publiques, les besoins en coaching pour faire émerger des nouvelles solutions en cohérence avec les acteurs de terrain.
Pour cela, Guillaume mise sur l’automatisation d’outils d’analyses sur les données clients : avis sur les destinations, data sur les flux…)
A partir de témoignages vidéo nous avons pu bénéficier de la vision d’autres acteurs
Vidéo Brice Duthion (élu local et dirigeant du CNAM – Arts et Métiers)
Le consultant doit développer une plateforme de compétences pour favoriser la compréhension mutuelle : attentes diversifiées des clients dans la conduite de leurs projets, chocs entre les réalités économiques des acteurs publics et privés. Accompagner les projets sur la durée pour sortir des notions de quantitatif au profit de la vision prospective à moyen et long termes.
Jean Luc Boulin (MONA)
La collectivité a recours à des consultants pour gagner du temps (réflexion et prospective), l’apport d’un regard extérieur avec des nouveautés et des arguments est plus convaincante. Mais avec un double risque de temps perdu pour le suivi et la transmission des informations et les formulations de propositions « hors sol » et inadaptées aux contraintes du territoire.
Les nouvelles orientations seraient de parvenir à une forme de mixité de l’ingénierie sous la forme d’une équipe d’impulsion qui intègre les apports des OT et ou le consultant sert de chef de projet pour une coproduction des innovations. Ce rôle d’impulseur – facilitateur est attendu à partir des apports en termes de veille, de base de données et de vision élargie. L’apport du consultant c’est aussi la mise en relation avec son réseau notamment des Start up dans un rôle de conseil, de créativité.
Stephane Mallard (Intelligence Artificielle et soft kills)
Notre environnement est entré dans une période de disruption (fin d’un système du fait des avancées de la technologie). Ce phénomène est du la convergence de technologies matures sur l’analyse des données et l’adaptation de l’intelligence artificielle.
Les incidences à moyen termes c’est une perte sur la valeur des connaissances qui sera remplacée par les ordinateurs alors que l’expertise prend de la valeur malgré le caractère aléatoire. En revanche l’humain est supérieur dans son interaction avec l’autre par ses qualités d’empathie, d’humour, d’écoute et de conseil.
Thierry Saniez délégué général de la fédération CINOV
Ces réflexions convergent avec d’autres syndicats : numérique, CIPPA qui constatent ces besoins de compétences croisées, les besoins en formation pour s’adapter aux technologies, l’importance de l’humain et sa capacité d’analyse.
Pour ma part : David Paquet dirigeant du Cabinet Alliances
Les enjeux auxquels les consultants doivent apporter une expertise portent sur les questions de mise en perspective à partir de sa connaissance de situations comparables ; de prospective en fonction des prises de position et du rôle de veille sur l’environnement ; d’expertise en financements publics, privés, mixtes et collaboratifs ; de management et de coaching pour permettre l’expression de propositions partagées ; de créativité et d’innovation par la connaissance des nouvelles technologies ; de mise en réseau par ses relations partenaires, porteurs de projets, fournisseurs.
C’est la raison pour laquelle les consultants seront de plus en plus spécialisés et impliqués dans leurs domaines de compétences ce qui nécessite un travail accru en réseau.
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