Prestations sur mesure
Dans un contexte national de restriction budgétaire, le secteur associatif est directement menacé par la diminution des financements pour le maintien de leurs activités et leurs projets de développement. Aucune association n’ignore la menace, mais combien agissent par anticipation pour trouver des solutions alternatives ?
Bâtir un nouveau projet associatif et adapter son modèle économique est la solution pour préserver l’avenir.
Au-delà des menaces qu’il convient de préciser et de répartir il faut avant tout définir un véritable projet qui fédère le plus grand nombre à partir d’une démarche méthodologique :
– Quelles sont les enjeux et les possibilités d’adaptation de l’association ?
– Quelles sont les modifications de fond concernant le positionnement et la stratégie ?
– Quelles sont les implications par rapport aux offres de services ?
– Comment adapter les principes du fonctionnement tout en préservant l’intérêt des adhérents et des bénéficiaires de ces services ?
– Quels sont les objectifs et les responsabilités de l’équipe dirigeante, des bénévoles et des salariés dans la réalisation et le suivi ?
– Quels sont les moyens nouveaux à mettre en œuvre (investissement et fonctionnement) ?
– Quelles sont les nouvelles ressources mobilisables à court et long terme ?
Cette nouvelle ambition doit dépasser les clivages tout en identifiant les nombreux blocages liés aux changements et à la perception des risques pour que le conseil d’administration prenne ses responsabilités :
– Décisions concernant l’évaluation des missions et les conditions d’adaptation
– Orientations sur des partenariats : accords avec le(s) territoire(s), appui d’une fédération, accords commerciaux…
– Définition et mise en œuvre de nouveaux outils de suivi et de pilotage (voir article suivant)
Les projets de développement représentent plus qu’une bouée de sauvetage, ils constituent un espoir. Les difficultés sont précisément au stade de la définition d’une nouvelle stratégie : changements d’orientations, évolution des objectifs avec une part croissante des enjeux économiques.
Les projets pour développer l’autonomie financière peuvent prendre plusieurs formes :
Pour chaque projet il convient d’être vigilant sur les notions de coûts de revient, de prix de vente et de marges.
Les associations en difficulté financière cumulent le plus souvent des modalités de suivi et de pilotage insuffisantes.
Si la gestion financière, humaine, commerciale… est confiée aux salariés, la responsabilité incombe aux administrateurs en cas de difficultés.
Bien souvent la tenue des assemblées générales ne permet pas de rendre compte de l’évolution d’une situation au mieux la comparaison se fait sur l’année précédente.
Pour le bureau qui est responsable et qui doit orienter les évolutions, il est indispensable de disposer d’outils de suivi :
– De l’activité et de son évolution,
– De la répartition du temps de travail (gestion du temps) par type de mission
– Des moyens affectés aux priorités stratégiques définies par le CA
– Des finances : suivre les ratios de trésorerie, d’endettement, de rentabilité
Même si l’assemblée générale n’est pas le lieu idéal pour débattre en détail des décisions, le devoir d’information objectif est indispensable.
Piloter une association c’est :
– Suivre, évaluer, comprendre
– Se projeter, anticiper, se prémunir
– Apprécier sa capacité de développement : son marché / ses publics
– Définir sur le long terme son positionnement, sa stratégie
– Orienter les moyens mis en œuvre
– Rechercher de nouvelles ressources et de nouveaux partenaires
Ainsi les associations qui se lancent dans de véritables projets de développement et qui disposent des outils de lisibilité de leurs activités perçoivent davantage les limites et le potentiel de leur fonctionnement ainsi que les enjeux.
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